ELIMINATION DU TOGO DE LA CAN DAMES, WOEDIKOU MAFILLE, UNE EPINE DANS LE NID DES ÉPERVIERS DAMES.

Elles y sont presque arrivées. Les filles de Tomety Kaï ont frôlé de peu la qualification  à la CAN de leur catégorie. La faute peut être à un penalty raté par la capitaine en 1ere mi-temps qui s’il était marqué aurait pu pousser et pourquoi pas  envoyer les Dames Éperviers loin. Woedikou Afi Mafi aurait pu marquer ce pénalty et les Éperviers Dames auraient forcé les Tanzaniennes à tirer leur sort dans les épreuves fatidiques. Qui sait? Nul ne pourra le garantir mais saurait été mieux par la suite. Battues 3 buts à 0 au match aller, les Togolaises avaient l’impérieux devoir de faire mieux que les Taifa’s Queens de la Tanzanie en marquant plus qu’elles en ont encaissées à l’aller. C’était la mission, la seule mission si tant est que l’ambition était de se qualifier.

ELIMINATION DU TOGO DE LA CAN DAMES, WOEDIKOU MAFILLE, UNE EPINE DANS LE NID DES ÉPERVIERS DAMES.

TOGO VS TANZANIE, UN MATCH A PORTER DES MAINS!

Largement dominées en début de partie, les jeunes togolaises ont su se remettre de leur doute mais hélas en face, il y avait un  challenger avec du répondant. La première mi-temps était celle de la mal bouffe. Des actions vendangées, perdues dont le penalty raté. Il a fallu attendre la 2nde moitié de la 2nde période du match pour voir les filets trempés à deux reprises pour les locaux, mais c’était trop tard, c’est ce qu’on appelle le médecin après la mort.

2 buts à rien, un score certes bien mais pas bon pour la suite. Les Togolaises sont tombées les armes à la main puisqu’il leur fallait un petit, un tout petit but seulement pour continuer de rêver. Et si seulement si…

La plupart d’entre elles sinon elles toutes n’avaient que d’yeux pour pleurer au sifflet final. Un objectif à porter de main, si proche, un rêve sublime mais qui s’est écrasé sur le mur de la déchéance et de l’insoumission.

Au delà du conteste sportif, les observateurs cherchent à mieux comprendre cet échec qui frise la correctionnelle.

RETOUR  SUR LA CATAPULTE.

ELIMINATION DU TOGO DE LA CAN DAMES, WOEDIKOU MAFILLE, UNE EPINE DANS LE NID DES ÉPERVIERS DAMES.

Woedikou Mafille à la catapulte(pénalty raté)

L’on se souviendra encore pour longtemps de ce moment fatidique du match où Woedikou Mafille s’élança pour tirer le penalty du salut. Ce qui devrait être le but de l’espoir s’était envolé dans le ciel de Kégué et avec lui l’espérance d’une qualification pour une nouvelle CAN. Woedikou Mafille a manqué l’immanquable. Un manque de réussite traduit par l’inconstance, l’insoumission, l’indélicatesse et le manque de pragmatisme de celle-ci sur l’ensemble du parcours du match aller au match retour..

Etait – elle la joueuse choisie pour tirer les penaltys? Non!  Pourquoi avait elle pris cette lourde responsabilité celle de tirer ce pénalty alors qu’elle savait pertinemment que la réussite n’était pas avec elle et que le choix préétabli par l’encadrement technique ne la mettait pas en pôle position des tireuses. Certes, contre le Djibouti, elle a marqué 7 buts  sur l’ensemble des deux confrontations mais la Tanzanie n’est le Djibouti.  Pourtant les signaux étaient au rouge et avec eux le pressentiment qu’elle n’était pas la clé et n’avait pas les clefs du succès. Peut être pensait elle avoir à sa portée la solution  de l’énigme mais ça, elle  savait que c’était impossible. Lui avait-on  demandé de tirer ce pénalty? Là aussi la réponse est non. Sans doute que l’indiscipline  a encore prévalu et qu’elle s’est assujettie la valeur d’une capitaine sans concession et la professionnelle la plus indiquée du groupe. Pourtant la hiérarchie préétablie dans ce genre d’exercice au sein du groupe laissait la primauté à Amirat N’Djambara de tirer les pénaltys puisqu’elle est constamment habile en la matière, la preuve c’est elle qui dans les séances de tiré aux buts aux entraînements faisait monstre d’une adresse inconditionnelle. D’ailleurs d’aucuns l’ayant constaté lorsque Woedikou Mafille a contesté la volonté de tirer à sa coéquipière.

La volupté et le manque de courtoisie de Woedikou Mafille commence par dépasser les bornes. Peut être croit elle au-dessus du lot au point de ne plus respecter les ordres des coachs est un danger pour la cohésion et un coup d’épée dans le dos du vivre ensemble au sein du groupe. Peut être comptait elle sur certaines personnalités influentes pour exercer sa dynamique d’insoumise . Ce qu’elle oublie est de savoir que les hommes passent et ne sauront indéfiniment autoritaires. 

La petite dame doit être recadrée et pour cela,  une suspension de l’équipe pour indiscipline et inconduite. On se rappelle qu’elle était suspendue pour avoir écopé d’un carton rouge contre Sao Tomé et Principe pour indiscipline et n’avait pu pas jouer contre le Gabon à l’époque mais sans elle, le Togo s’était qualifié pour la CAN.

Tomety Kaï et son staff doivent prendre leur responsabilité pour que de telle chose n’arrive plus y compris la fédération. Chacun doit jouer son rôle pour que de telles choses n’arrivent plus comme ce mardi noir au destin carbonisé. Il faut éduquer cette fille et lui faire comprendre que nul n’est indispensable. Le Togo est ainsi éliminé et ne sera pas à la prochaine CAN des dames au Maroc en 2024. Woedikou Mafille doit garder la tête sur les épaules sinon, elle va à la ruine.

Prosper l’Allemand AGBOKLOU 

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