“La première garantie que nous avons,c’est la volonté de l’Etat;le processus s’il a été conduit jusque là avec une relative facilité,c’est parce que les autorités du ministère sont à l’écoute et encouragent fortement la fédération à mettre en place les structures donc tout ce que nous avons fait jusqu’à maintenant,c’est sous l’oeil bienveillant du ministère des sports.Au delà,on n’a pas d’autres garanties mais si l’état se lève et dit vous pouvez y aller ça veut dire que cela vaut plus que mille autres petites garanties que nous pouvons.” répondait le secrétaire général de la fédération togolaise de football Hervé Agbodan à ceux qui veulent réellement les garanties qu’offrent l’Etat dans ce processus de professionnalisation.
Mais aux yeux de David Kossivi Hyppolite Reinhardt ancien secrétaire général de la fédération togolaise de football,il y a des préalables à remplir avant de s’engager dans ce processus de professionnalisation du football au Togo.
Prenant exemple sur le cas du Bénin qui a construit 22 stades dans 22 communes qu’on appelle programme de réalisation des infrastructures pour entamer le processus,il dit que c’est un impératif à respecter avant tout début de professionnalisation du football.
David Kossivi Hyppolite s’appuie également sur les douze conditions nécessaires à remplir mises en place par la fédération française de football avant de s’engager sur le chemin de la professionnalisation;à ce symposium organisé en France en 2002 a défini la professionnalisation comme le passage de l’amateurisme au professionnalisme donc les footballeurs deviennent des salariés.
La professionnalisation du football est un grand chantier donc demande à respecter des préalables comme la restructuration des clubs qui deviennent des sociétés sportives,des salaires doivent être fixés pour les joueurs qui sont sous contrat,chaque doit avoir un centre de formation pour les jeunes pour former les joueurs locaux car les joueurs étrangers ne doivent plus dépasser les nationaux;on doit mettre en place des infrastructures adéquates;les administrateurs doivent être formés,disposer des entraîneurs de haut niveau,l’arbitrage doit être professionnalisé,former les officiers de sécurité pour administrer et manager tout ce qui rentre dans leur compétence;les commissaires de match aussi deviennent des professionnels,il faut le sponsoring et le parrainage le doit de retransmission doit être professionnalisé ou encore la promotion du football féminin entre autres sont les quelques conditions inhérentes à la mise du football professionnel que David Hyppolite Kossivi Reinhardt a pu énumérer.
Les clubs pourraient-ils remplir le 10e de ces conditions avant juillet 2023? C’est la question qui se pose.
Franck KOFFI.