Même si l’actuel sélectionneur est toujours en poste, l’hypothèse de son remplacement par son adjoint togolais paraît de plus en plus plausible.
Jean Paul Abalo restera pour la mémoire collective l’artisan de la qualification historique du Togo au championnat d’Afrique des nationaux (Chan). Avant cet exploit avec l’équipe nationale locale, l’adjoint de Claude Leroy, a tardé à convaincre sur ses compétences.
D’abord second adjoint derrière Sebastien Migné et plus tard de Julien Chevalier, il était dans l’ombre des expatriés. Suite à leur départ, Abalo s’est affirmé et a saisi l’opportunité qui s’est présentée.
Après un premier échec durant la campagne de qualification en 2017, l’ex-défenseur d’Amiens a su détecter et créer un collectif avec de jeunes talents issus du championnat national (Marouf Tchakei, Klousseh Agbozo et Amah Tchoutchoui). Ces derniers ont d’ailleurs participé à la double confrontation face à l’Égypte.
À la fin de sa carrière, Jean Paul Abalo a obtenu son diplôme d’entraineur de Football (DEF) en 2011 au sein du FC Déols où il exerçait comme entraineur de l’équipe réserve puis l’équipe des moins de 19 ans. En somme des compétences théoriques à confirmer par des résultants probants . « Il aura au moins eu le mérite d’apprendre au côté de Claude Leroy et de comprendre l’environnement des Éperviers » confie un observateur proche du staff technique.
Donc par empirisme, l’ex-capitaine des Éperviers saura donc se distinguer de son mentor, qui depuis son arrivée, a eu du mal à imprimer une ligne directrice aux Éperviers. Beaucoup de jeunes ont intégré la sélection nationale sans grand succès. « Il pourra mieux mettre en valeur les meilleurs talents du cru local », prophétise un membre du bureau exécutif de la FT. Doit-on donc en conclure, qu’un lobbying pro Abalo opère en coulisses et prépare déjà l’après Claude Leroy. « C’est sans doute la même meilleure option, la plus simple pour capitaliser sur notre prochaine participation au Chan ». Affaire à suivre.
