JEAN OUATTARA, UN ARBITRE BURKINABE SANS SCRUPULE

Il vous en souvient en septembre dernier l’élimination de l’équipe nationale locale du Togo dans les éliminatoires du CHAN Algérie 2023. C’était lors du match retour joué à Cotonou entre les Eperviers du Togo et le Mena du Niger. Au match aller les Togolais gagnaient par un  petit but marqué à Lomé. Il fallait aux Éperviers une victoire et au pire des cas un match ou une défaite notoire pour être éliminé de la course. À l’évidence le Togo passait à 1 but partout voire 2 buts à 1 pour le Mena du Niger. A ce niveau  la dernière hypothèse était le cas puisqu’à   la fin du temps réglémentaire , les Eperviers quoique menés 2 buts à 1 étaient  qualifiés grâce au but marqué à l’extérieur qui comptait double en cas d’égalité. C’est dans le temps  additionnel que le fameux Jean Ouattara le tristement célèbre arbitre burkinabé de la partie décida du sort de ce match en accordant un penalty scandaleux  dénudé de tout fondement  au Niger qui finalement l’emporte par 3 buts à 1 et se qualifie pour le CHAN.

Eh bien c’est cet arbitre  burkinabè cité plus haut  qui a été choisi pour officier le match aller du 2e tour des préliminaires de la coupe CAF opposant, l’ASCK du Togo aux Algériens de l’USMA et on a vu ce qui s’était passé. Les faits comme ils se sont passés à Cotonou ont été reproduits et Jean Ouattara était tout sauf un arbitre impartial au cours de ce match.

Dès le coût d’envoi , il l’avait clairement affiché son penchant pour le Mena. Sa position face aux togolais était la moins catholique étant  donné que tout contact entre joueurs  même  en faveur du Togo revenait  à l’adversaire comme si c’était pour protéger les seuls joueurs nigériens dans l’arène. Et quand il advenait que les togolais pouvaient  protester, le tristement célèbre Jean Ouattara  n’en donnait suite moins que  par des remontrances verbales et plus par un carton jaune.

Les Togolais étaient systématiquement dans son viseur, tétanisés par l’arrogance de ce monsieur au service du camp adverse. Plus Jean Ouattara n’hésite pas a invectivé rien que les joueurs togolais. La pression venait constamment de lui plombant de plus en plus les Eperviers dans une  introversion sans pareille. Bref tout était fait pour mettre les togolais dans des conditions d’inconfortabilité notoire et fausser l’esprit du match avec la complicité d’un arbitre au service de l’arbitraire. L’intimidation au gré du sifflet de Jean Ouattara tout au long de la partie faite de mépris ont fait de cet arbitre indigne aux yeux des observateurs qui  en ont vu  un traitre et une vraie humiliation pour le sifflet africain.

Jean Ouattara était indigne d’un homme intègre. Surtout qu’un Burkinabé  se signale toujours par son sens d’intégrité et surtout  de justice, Jean Ouattara en était vraiment loin. On n’ose pas dire ici les raisons de cette métamorphose et de ce comportement antisportif de l’arbitre burkinabé mais on sait qu’ à  la suite de la défaite de son équipe à Lomé une semaine plutôt des menaces planaient déjà sur le match retour à Cotonou. L’on se rappelle de la fureur du coach nigérien Harouna qui en son temps avait laissé entendre que le  Niger ne pardonnera pas aux manquements des   Togolais envers son équipe dont certains  éléments importants avaient été empêchés par les tests covid. Pour le technicien nigérien c’était un acte prémédité, sciemment organisé par les autorités togolaises pour affaiblir le Mena. Lors de la conférence de presse d’après match il l’a martelé avec insistance “ Nous allons faire payer à l’équipe togolaise ce qu’on nous a fait. Je suis très rancunier…”

Faire payer aux Togolais la monnaie de leur pièces était le leitmotiv. Pendant ce match, on a vu pas mal d’incongruité. Les Nigériens étaient à l’aise puisque laissés dans un confort psychologique positif, ils pouvaient se permettre tout. Dans les duels les nigériens ont toujours eu l’avantage du sifflet et s’il devait les sanctionner pour une fois ce devait être dans des situations à peu de conséquences fâcheuses sinon sans risque. C’est ainsi qu’il demandait automatiquement la civière aux joueurs togolais blessés estimant qu’ils voulaient gagner du temps. A se demander si Jean Ouattara avait une réparation à faire mieux une dette à régler vis à vis du  camp adverse. C’est ainsi qu’il pouvait au gré de ses humeurs donner l’avantage aux Niger même s’il ne le fallait pas . Le comble fut ce penalty imaginé dans les ultimes min du temps additionnel qui  donna la qualification aux Menas. Après quelques minutes d’hésitation, il va accorder un penalty aux nigériens sur une faute peu évidente dans la surface de réparation des Togolais.

Ainsi va Jean Ouattara, l’arbitre  burkinabé dont les actions scrutées démontrent clairement qu’il était  contre les togolais. Le constat était le même le dimanche dernier quand dans son sifflet se reproduit les bassesses d’un arbitre commando prêt à tout pour aider les algériens à gagner la rencontre. Cette fois encore, il pouvait accorder un penalty sur un croc en jambe  sur Akoro Bilali un attaquant togolais dans la surface de réparation  algérienne, hélas Jean Ouattara feint n’avoir rien vu mais quand en 2eme mi-temps il fallait le siffler contre les togolais, il n’avait pas hésité. Sa prestation sur l’ensemble des matchs contre les équipes togolaises se résume à de fausses notes, dramatiques pour la psychologie des joueurs.

Ce burkinabé n’en était pas un eu égard aux attitudes inappropriées observées sur ses prestations. Le football togolais a certes des problèmes mais l’aider à s’assombrir davantage est un crime contre l’éthique. Depuis l’image de Jean Ouattara reste écornée par ses prestations douteuses au cours des différentes confrontations. A Cotonou comme à Lomé, Jean Ouattara a montré ses limites et ne mérite pas la confiance d’un arbitre de haut niveau. Malheureusement malgré son incompétence et ses écarts pendant le match de Cotonou, les autorités togolaises n’ont daigné levé la moindre protestation contre Jean Ouattara raison pour laquelle libre arbitre est laissé à la CAF pour le positionner sur le match Asck et Usma en coupe CAF.

Prosper l’Allemand AGBOKLOU

Inscrivez-vous à notre newsletter