Les Eperviers U20 ont raté leur entrée en compétition à Niamey dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2023 face aux Écureuils du Bénin. C’était le samedi dernier en Coupe zonale UFOA B de la catégorie. Les Eperviers ont perdu à cause d’une erreur de relance en défense. Une erreur et un but qui ont coûté les 3 points du succès ce qui ne devait normalement pas être le cas.
Cette défaite sur le coup semble hypothéqué les chances des togolais qui ont forcément besoin de gagner leurs deux derniers matchs pour espérer être parmi les deux meilleures du groupe c’est à dire se qualifier pour les 1/2 finales.
Au demeurant la tâche semble être très difficile au point de vue comptable puisque les adversaires en face, la Côte d’ivoire et le Niger ne sont pas les moindres. Ils ont les mêmes ambitions et disposent des moyens à la tâche.
Les Éléphantaux vainqueurs des Menas vont sûrement vouloir assurer leur qualif lors de ce 2nd match afin de se mettre à l’abris de toutes surprises désagréables à la fin.
Les Mena du Niger ayant perdu leur 1ère sortie contre les Éléphantaux vont certainement chercher à se repositionner à travers cette 2nde sortie face au Bénin. En cas de succès alors, le 3è et dernier match serait celui du quitte ou double.
Dans ces conditions, les Eperviers U20 auront de la mer à boire. Le plus difficile est donc à venir pour Ametokodo Mensah et ses poulains. Cela fait dire à tous les observateurs que l’impossible arrive sinon les Eperviers doivent se décupler pour atteindre le seuil de la rentabilité face à la Côte d’Ivoire et au Niger.
Maintenant comment faire? Ont -ils suffisamment de moyens pour y parvenir ? Ce sont des questions qui font le lit au doute récurrent. D’un côté le manque d’efficacité offensive. Les équipes togolaises ne marquent pas . Les attaquants la plupart ne sont pas des buteurs, il leur faut plusieurs occasions de buts pour en conjurer le peu. Les buteurs de race on en dispose pas dans nos équipes à l’image de ceux là qui à l’occasion pouvaient transformer les demi-occasions en buts.
Les équipes togolaises disposent souvent d’opportunistes qui végètent dans la raréfaction c’est à dire qui marquent des buts occasionnellement. Les attaquants en ce sens ne sont jamais présents au moment opportun et leur vision du jeu ne cadre pas avec les exigences de la compétition.
L’absence de formation à la base et surtout aussi du manque de volonté personnelle et de la culture offensive sont les vecteurs de ce manquement .
Les attaquants ne travaillent pas individuellement. Ils ne disposent pas de matériel personnel parce que envoûtés par l’absence de plan de carrière. Voilà ce à quoi le football togolais est confronté depuis des lustres et aucune réémédiation n’est proposée pour parer au plus pressé. Ajouter à tout ce qui précède, le manque de formateur des formateurs.
A Niamey, les Eperviers ont besoin de marquer des buts pour se qualifier si tant est que les ambitions visées sont le leitmotiv de la participation du Togo aux joutes internationales.
Prosper l’Allemand AGBOKLOU
