Éliminatoires CAN U20, LES EPERVIERS UN ÉCHEC PRÉVISIBLE .

Passer par le tournoi UFOA B pour l’obtention du sésame pour la CAN U20 2023 tel est l’objectif pour lequel le Togo a envoyé son équipe nationale de la catégorie à Niamey pour le tournoi final.

Pour cela il faut engranger le maximum de points pour être parmi les 1/2 finalistes afin d’obtenir le billet de la qualification. Mais après deux matchs contre le Bénin et la Côte d’Ivoire,  les Poulains de Mensah Ametokodo ont déjà jeté l’éponge au 2nd round. La bande n’a pas résisté aux coups et aux uppercuts des Eléphanteaux  qui les ont assommés définitivement par 2 buts à 0. C’est une défaite synonyme d’élimination.

Ainsi après le Bénin et la Côte d’Ivoire, il leur reste une 3è  sortie de formalités  à jouer contre le Niger. Comme d’habitude , l’inefficacité offensive est à l’origine de la débâcle.

Les Togolais ne sont jamais dangereux en attaque parce que n’ayant pas les arguments nécessaires pour mener à bien les actions offensives. Une fois encore l’absence de l’automatisme s’est encore fait sentir dans les abords des 25 m adverse et quand cela est ainsi,  il ne faut rien attendre de mieux.

Une fois de plus la mayonnaise n’a pas pris, la faute pas au staff technique mais plutôt au manque d’anticipation c’est à dire qu’il n’y a pas de préparation à la base. L’absence de championnat de jeunes, le manque criard d’investissement dans la formation de base et de politique sportive à proprement dit.  C’est ce que font ,les Maliens, les Burkinabès et autres pour réussi là où les Togolais échouent toujours.

La participation du Togo à une CAN des jeunes remonte à 2007 à Lomé, quand les” U17″ avaient  atteint la finale face au Nigeria et ont perdu avant d’aller la même année à la Coupe du Monde de leur catégorie. Après plus rien , il faut attendre la veille de l’événement pour agir en allant à la détection. C’est mettre la charrue avant le boeuf et ça ne marchera jamais. Les conséquences sont là devant chacun. Le retour au bercail va se faire dans le silence et tout va repartir comme avant.

Prosper l’Allemand AGBOKLOU 

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