Fin de parcours des représentants du Togo en compétition inter-clubs africains. Même si pour les Kondona, les marges de manoeuvre sont encore possibles à cause du tour de cadrage pour une probable qualification à la coupe CAF, ni Asko ni Asck n’ont pu se sortir de l’imbroglio algérien aux matchs retour. Les deux équipes ayant perdu respectivement face à la JSK en ligue des champions puis à l’Usma en coupe CAF. Parce qu’aux matchs aller les Algériens avaient fait la différence en battant les locaux sur leur installation 2 buts à 1 par-ci, 2 buts à 0 par-là reléguant ainsi les espoirs de qualification des supporters togolais à plus tard. Pour le moins du meilleur au match retour à Sétif, seul Asko a pu sans sortir avec un match nul de parité 1-1 contrairement aux Chauffeurs de la Kozah une fois encore bloqués à l’entrée du pont de passage battus 2 buts à 1. C’est donc fini pour l’Asck.
Décidément les représentants du football togolais en compétition inter-clubs africains n’y arrivent pas. Après le seul exploit réalisé par l’As Togoport, il y a quelques années, la qualification pour les matchs en poule est de la mer à boire. Ce que ni Asko, ni Asck, ni Gomido, ni Koroki ou Unisport ou encore Maranatha n’ont pu rééditer malgré le désir des uns et des autres. Chaque année c’est la symphonie inachevée.
Plusieurs facteurs sous-tendent cette incapacité vis à vis du niveau international de la pratique du football au Togo .
L’un de ces facteurs loin d’être peut être le plus probable reste visiblement le manque de professionnalisme dans le championnat . Ce dernier n’a aucun attrait publicitaire ce qui fait qu’il n’attire ni sponsors, ni concurrence extérieure. À aucun moment des joueurs étrangers n’aspirent y prendre part ce qui fait qu’il n’anime pas les envies et les appétits des recruteurs en temps réels. Les rares étrangers qui viennent ne sont pas des joueurs de premiers choix. Le championnat manque de tremplin
Les infrastructures faisant cruellement défaut puisqu’on en a peu, la pratique du jeu reste difficile sur des surfaces rugueuses, parfois sablonneuses et caillouteuses or le football nécessite forcément des infrastructures adaptées. Seules certaines l pelouses de Lomé ; au stade municipal,à Kegue, Ablogame, Gbossime et de l’intérieur à Kpalimé, Womé, Atakpame, Sokode et Kara sont sollicitées pour tous les championnats(D1 et D2) ce qui est vraiment insuffisant. Cela dit les terrain d’entraînement pour la plupart sont différents de celui des compétitions. C’est là où se posent le problème d’adaptation.
L’absence de formateurs et du travail à la base constituent aussi l’un des rouleaux d’étranglement de ce football. Cela semble vouloir construit la maison par le toit et c’est ce qui s’apparente à la gestion de ce football. Cela est impossible à ce stade les équipes ne peuvent pas performer au haut niveau. Les clubs togolais ne disposent pas des catégories. Loin sans faux, les jeunes qu’on y intègrent ont souvent brûlé les étapes c’est à dire qu’ils y arrivent sans avoir gravir les échelons des minimes, cadets etc…. A cette étape, la volonté seule ne suffit pas, il faut de la cohésion cela manque cruellement au seins des équipes qui au lieu de compter sur l’ensemble se réfèrent sur des rares individualités à leur sein.
C’est le cas par exemple de l’Asck qui orphelins de ses deux fer de lance de l’attaque, Tchatakoura Semiou et Coulibaly Razack partis la vieille de la campagne africaine sous d’autres cieux. Résultat des courses, les Conducteurs ne se sont jamais remis de ses départs inopinés qui sont venus gripper le moteur.
Voilà autant de problèmes auxquels des réponses scientifiques doivent être trouvées pour baliser la voie à un succès futur si on le veut bien.