Depuis le 11 février dernier, la CAN 2023 est finie. Elle est entrée dans l’histoire. La Côte d’Ivoire a organisé et a remporté sa CAN au grand désarroi des Supers Eagles du Nigeria, évasifs et totalement absents dans un match où ils étaient pourtant très attendus. Les Éléphants de la Côte d’Ivoire pourtant moribonds, parfois humiliés et pervertis sur son parcours a vaincu le signe indien. Lors de ses deux derniers matchs de groupe les Éléphants ont frôlé la catastrophe parce que battus notamment par le même Nigeria(0-1) et surtout par la Guinée Équatoriale (0-4). La CI a pour autant démenti sur à la malédiction du pays organisateur qui n’a jamais plus gagné la CAN depuis 2006 quand l’Égypte l’avait fait.. Les Éléphants embourbés mais relevés par le Maroc, ont mangé du Lion, de l’Aigle, du Léopard avant d’avaler l’Aigle qui pourtant l’aurait éternué . Un herbivore devenu “carnivore” pour manger du ” Vorace”.
Lors de cette finale historique les Ivoiriens ont transcendé. Menés au score, les Eléphant mettent le feu dans le nid des Aigles le tétanisant avant de lui casser les ailes et finir par le trébucher. L’Aigle est tombé , l’Eléphant s’est relevé. La Côte d’Ivoire succède ainsi au Sénégal de Sadio Mané. Et l’histoire s’est arrêtée enfin au stade Allassane Ouattara dans une ambiance indescriptible et bon enfant.
13 Janvier 2024, début du grand marathon de Côte d’Ivoire
Le 13 Janvier 2024, toute l’Afrique s’était donnée rendez vous en Côte d’Ivoire. C’était le début de la 34è édition de la CAN. 24 Nations et à la clé une couronne au bout du compte. Après un 1er tour harassant, corroboré de déceptions, d’amertume, de haut et de bas, de flops et de tops et bien d’état d’âme, la CAN dans son rouleau compresseur va connaître l’élimination du tenant du titre le Sénégal, du Maroc, de la Tunisie, de l’Égypte, du Ghana les pourtant Intouchables depuis des lustres avec leurs sommités qui cette fois n’ont pas échappés au nivellement des valeurs du football africain.
Cette CAN a bâti une nomenclature nouvelle à ce football et inventer une nouvelle génération de nouveaux cadors apparus au grand jour au détriment des légendaires supposés ténors dans l’air des temps sur l’échiquier continental qui viennent tenir la dragée haute aux Intouchables.
Jadis la Mauritanie, la Namibie, la Tanzanie, la Gambie et bien d’autres n’avaient guère pignon sur rue. Lors du premier tour notamment, l’Angola, le Cap Vert, la Guinée Équatoriale ont relégué les légendaires ténors au second rang et à leur respect. Ceci étant le Cameroun ou de l’Égypte ont été l’ombre de leur performance habituelle. Elles ont culbuté face à la truculente exigence du nivellement des valeurs du ballon rond africain. Désormais tout le monde peut regarder tout le monde dans les yeux sans ambiguïté. “Le partage du Lion ” est fini, la cour du roi Peto n’a plus court dans la cité. La preuve, c’est ce carré d’as inédit avec l’Afrique du Sud, la RDC, la Côte d’Ivoire et le Nigeria, tout le contraire de la précédente CAN où il y avaient plus, l’Égypte, le Burkina Faso, le Cameroun et le Sénégal. La différence est nette, c’est le fruit du travail et non celui de l’improvisation. Les choses avancent comme pour dire à ceux qui ne le savent qu’il est temps.
Le cas du Togo qui a manqué aux trois dernières CAN est édifiant eu égard à la posture des candidats à ce randonnée du football africain. Rien n’est moins sûr. Les gens travaillent non seulement sur le plan sportif mais aussi dans l’implantation des infrastructures sportives et de formation. Beaucoup de joueurs se sont révélés comme le jeune Adingra etc… et qui ont montré la voie à d’autres pour le couronnement du football. Aussitôt après c’est la 35è édition au Maroc. À vos marques.
Prosper l’Allemand AGBOKLOU
